Strasbourg gay pride 2011 !

A quand les mêmes droits ! ! !

Sources : le parisien

Des milliers de personnes ont défilé samedi à Strasbourg à l'occasion de la traditionnelle Gay Pride, dans une ambiance festive mais également revendicative.
Derrière une banderole de tête demandant "A quand les mêmes droits?" , la 10e "marche de la visibilité" organisée dans la capitale alsacienne a parcouru les rues du centre-ville sous le soleil, les participants se déhanchant au son de la musique techno diffusée par des camions sonorisés.

Dans le défilé figuraient plusieurs garçons torse nu ou vêtus de cuir, ainsi que quelques drag-queens, mais la majorité des participants, souvent jeunes et arborant des drapeaux ou insignes couleur arc-en-ciel, affichaient un style beaucoup plus classique.
Parmi les pancartes, on pouvait lire "Etes-vous des parents parfaits? Nous non plus!" , "Trans is beautiful" ou "Mon sang est-il gay? Non à la discrimination au don du sang".
Quelques membres des Jeunes socialistes et des Jeunes écologistes étaient également présents, de même que des militants du Syndicat général des lycéens (SGL), qui proclamaient sur une banderole "les lycéens ensemble pour la liberté d'aimer".
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Sources : l'Alsace 

La dixième édition de la marche des visibilités LGBTI, lesbienne, gay, bisexuel, transgenre et intergenre s’est déroulée hier, samedi après-midi à Strasbourg. 7500 personnes, selon les organisateurs, 4500 selon la police, ont participé à cette cavalcade aussi bruyante et colorée que bon enfant.

Des très jeunes filles en costumes à dentelle tout droit sorti des mangas japonaises, un costaud barbu, le crane chauve portant des bas résille sous un short en treillis, son petit copain à rouflaquettes à la main, des travestis, des drag queens, des couples de filles tatouées et surtout un flot d’adolescents et surtout d’adolescentes, certaines ne portant plus comme haut que leur soutien gorge.

« On est là pour la tolérance, pour qu’il n’y ait plus de discrimination»

Comme chaque année de très puissants camions sono ponctuait le cortège. Crachant à fond de la musique ils captivaient des centaines de jeunes collés derrière les amplis.

Arrivé au cœur de la ville, place Kléber, le son est encore monté d’un cran pour pour un « Faites du bruit » de trois minutes où chacun a été invité à crier encore plus fort pour dénoncer l’homophobie. Par contre la flash mob annoncée ou encore la séquence de baisers, prévu place de la République, pour réclamer le droit pour tous de s’embrasser dans la rue, n’ont pas eu lieu.

Par contre cette dixième édition a été fidèle à la tradition d’humour et de transgression. Nombre de participants portaient de petits autocollants détournant les avertissements figurants sur les paquets de cigarettes « Pour arrêter l’homophobie, faites vous aider » annonçait l’un d’entre eux.

Les mouvements et associations gay  fermaient la marche du cortège avec, par exemple, une délégation des employés de France Télécom orange, une camionnette des jeunes socialistes distribuant des préservatifs étiquetés « La gauche te protège » ou encore une banderolle dénonçant la répression homophobe en Russie.

ELLE & MOI